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Choisir d'être heureux, est-ce bien possible?

Puis-je me rendre heureux moi-même?

Choisir d’être heureux, est-ce bien possible ? Est-ce que le bonheur n’est pas simplement quelque chose que l’on a, ou que l’on n’a pas ? Quelque chose qui nous est dû, si nous avons de la ‘chance’ ? N’est-ce pas plutôt que, dans la vie il y a aussi bien des gens heureux que des gens malheureux ? Ce ne serait alors qu’une question de ‘chance’.

Le bonheur, on le crée soi-même. Chacun sait le faire. C’est peut-être difficile à croire. Et pourtant, c’est possible. Pour toi aussi.

Chacun veut être heureux, mais la plupart des gens s’attendent à ce que le bonheur surgisse de nulle part et ensuite reste éternellement. Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça. Le bonheur est un choix, une certaine approche de la vie que l’on prend et dont on doit être conscient.

Le bonheur, c’est une question d’être bien dans sa peau, un état où on est en harmonie parfaite avec la vie, avec l’univers, avec tout. C’est un sentiment. Une expérience de bien-être qu’on peut créer soi-même. Ça ne va pas te tomber dessus. Ça ne va pas venir frapper à ta porte. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux créer ton bonheur toi-même. Il suffit de savoir comment faire.

Presque tout le monde est à la recherche du bonheur. Comme si le bonheur était caché quelque part et qu’il nous fallait aller à la chasse aux trésors. Nous avons cette conviction que le bonheur se trouve ‘quelque part à l’extérieur’ et nous essayons par tous les moyens de l’attraper, comme un chasseur qui part à la chasse afin d’attraper un animal sauvage. Ceci dit, est-ce qu’on le trouve ? Est-ce que le bonheur se trouve à l’extérieur de nous ? Est-ce que nous ne serions heureux seulement ‘si’ … ?

Il se peut que le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur, mais bien à l’intérieur. La tradition soufi essaye de nous expliquer cela par une histoire. La voici :

Un soir, des gens regardaient Rabiya chercher quelque chose, dans la rue, devant sa cabane. Ils pensèrent ‘pauvre vieille femme’ et demandèrent : ‘Qu’est-ce qu’il y a ? Que cherches-tu?’
Elle dit : ‘J’ai perdu mon aiguille’.
Tout le monde se mit à chercher, malheureusement sans succès. À ce moment, quelqu’un demanda: ‘Rabiya, la rue est large et la nuit tombe, il fera bientôt noir et une aiguille est un tout petit objet, te souviens-tu où elle est tombée ?’
Rabiya répondit: ‘J’ai perdu l’aiguille à l’intérieur de la maison’.
Les gens s’offusquèrent: ‘Mais qu’est-ce qu’il t’arrive? Si l’aiguille est tombée à l’intérieur, pourquoi la cherches-tu à l’extérieur ?’
Elle de répondit : ‘Parce qu’ici à l’extérieur, il y a la lumière des lanternes. À l’intérieur de ma cabane, il n’y a pas de lumière.’
Quelqu’un répliqua : ‘Même si il y a plus de lumière ici dehors, comment faire pour retrouver une aiguille que tu n’as pas perdue par ici ? Est-ce que ça ne serait pas plus facile d’amener de la lumière à l’intérieur afin de retrouver l’aiguille là où tu l’as perdue ?’
Et Rabiya sourit.
‘Vous êtes tellement intelligents quand il s’agît des petites choses’, dit-elle. ‘Quand allez-vous utiliser votre intelligence pour votre vie intérieure ? Je vous ai tous vu chercher à l’extérieur, pourtant je sais très bien, par ma propre expérience, que ce que vous recherchez a en réalité été perdu à l’intérieur. Utilisez votre intelligence ! Pourquoi rechercher le bonheur à l’extérieur ? Vous n’allez pas me dire que c’est là que vous l’avez perdu.’
Tout le monde resta bouche bée, et Rabiya retourna dans sa maison.

Cette histoire nous apprend qu’il faut utiliser notre intelligence pour retrouver les choses là où elles se trouvent, plutôt que de les rechercher là où elles ne se trouvent pas – même quand il fait tout noir. Il faut chercher à l’intérieur.

Alors, peut-être que le bonheur se trouve à l’intérieur de nous. Là où nous l’avons perdu. Peut-être qu’il ne se trouve pas du tout à l’extérieur de nous, comme tellement de personnes le pensent. Elles continuent à chercher dans le monde extérieur, et elles continuent à être malheureuses, car ce n’est pas là qu’il se trouve !

Il est bien possible que nous n’ayons même pas besoin de chercher le bonheur. Peut-être que tout simplement nous sommes déjà heureux, sans que nous nous en rendions compte. Nous croyons que nous allons enfin être heureux une fois que les circonstances se seront améliorées ou si les gens autour de nous changent. Est-ce bien le cas ?
Comment est-ce possible que certaines personnes parviennent à être heureuses dans des circonstances pitoyables, lorsque d’autres personnes sont malheureuses dans les conditions les plus luxueuses ?

Si le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur de nous, et si nous n’arrivons pas à le ‘trouver’, qu’est-ce que c’est, au fond? Le bonheur est un état d’âme. C’est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d’être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d’être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même.

Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux. Ils attendent que des choses ou des personnes extérieures les rendent heureux, et ils s’inquiètent sur le fait que rien ne vient, pour en conclure ‘je n’ai pas de chance’.

Le bonheur est en premier lieu un choix. Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas, ‘par hasard’. Le bonheur est le petit supplément qu’on reçoit quand on fait certaines choses, quand on regarde à la vie d’une façon bien établie, quand on arrive à gérer ses émotions d’une façon bien saine et quand on raisonne d’une certaine façon.

Cette façon particulière de faire, voir, penser et de gérer ses émotions, elle s’apprend. Aussi bien que d’autres qui l’ont déjà apprise – de façon consciente ou non. Peu importe si dans ta jeunesse, tu as eu la ‘chance’ d’avoir été élevé par des gens heureux, ou, au contraire, que tu t’es retrouvé entouré de gens malheureux qui t’ont appris que la vie est difficile … le passé est derrière toi, et maintenant c’est à toi de réaliser ton propre bonheur.

‘La plupart des gens sont aussi heureux qu’ils décident de l’être’.
Abraham Lincoln


UN SENTIER DANS LA FORÊT

Être heureux, ça s’apprend. Ça peut probablement paraître difficile, mais ce n’est pas du tout le cas. C’est une habitude comme une autre. Ça peut sembler bizarre, pourtant, être heureux ou malheureux n’est pas plus qu’une habitude ; c’est à dire, quelque chose que tu as appris. Ce que tu as appris, tu peux à nouveau l’oublier. Tu peux apprendre des nouvelles habitudes, de plus saines habitudes, de plus joyeuses habitudes, qui vont faire en sorte que tu seras en meilleure santé et plus heureux.

A quel point tout cela sera-t-il difficile? Pas plus difficile que, par exemple, apprendre une nouvelle langue. On apprend à maîtriser une nouvelle langue par répétition, par application. Et après s’être exercé pendant un certain temps, de façon intensive ou non, on ressent la joie de pouvoir s’exprimer et de se faire comprendre dans cette nouvelle langue. Cela te donne un sentiment de fierté d’avoir appris encore quelque chose de nouveau. Ce sentiment de fierté augmente de plus en plus quand tu commences à maîtriser cette nouvelle langue de mieux en mieux.

Devenir heureux c’est comme apprendre une nouvelle langue. L’application rend parfait. Quand tu commences à maîtriser de plus en plus ce nouveau comportement – qui te rend heureux – non seulement ton sentiment de fierté augmentera, mais ta santé, ta joie, ton enthousiasme et ton énergie vont également augmenter à vue d’œil.

De nouvelles habitudes sont dès lors cultivées par la répétition de la même action. Comme il en va pour un sentier dans la forêt qui se crée du fait que beaucoup de personnes empruntent ce même chemin, toi aussi tu vas te créer des sentiers dans ton cerveau. Le grand avantage d’un sentier battu c’est que tu n’auras plus à chercher ton chemin par après. Un sentier battu est facile, tu vois par où il faut aller, tu peux laisser ta boussole, ton couteau de cuisine et ton équipement de scout à la maison et tu peux consacrer ton énergie à d’autres choses, par exemple profiter des plantes le long du chemin. Ainsi tu crées des sentiers dans ton cerveau, comme les sentiers dans la forêt ou comme les rainures dans un phonographe. Pour créer un nouveau sentier ou une nouvelle rainure dans ton cerveau, il faut répéter le même comportement pendant trente jours de suite. C’est le temps qu’il faut pour graver une nouvelle habitude dans notre cerveau. Après, tout ira tout seul. Une habitude est un motif, une action automatisée, quelque chose que tu fais facilement, pour laquelle tu n’as plus besoin de réfléchir. Ne serait-il pas formidable si être heureux était quelque chose de facile? Qu’être heureux devienne une habitude ?

Si maintenant tu soupires avec incrédulité et tu te mets en tête que tu n’y arriveras jamais, souviens-toi ta première leçon de conduite et comme ça te semblait insurmontable de pouvoir un jour maîtriser cette aptitude. Je me souviens avoir fait une liste d’au moins vingt manipulations à effectuer, dans le bon ordre, afin de pouvoir démarrer ma petite voiture, toute minuscule, à l’époque encore avec un starter. À peine quelque mois après, j’arrivais à me maquiller au volant en conduisant. Le stress de l’apprentissage d’une nouvelle aptitude avait fait place à un automatisme, et je traversais le pays à bonne allure … et en mode pilote automatique.

Qu’il s’agisse de conduire, de faire du vélo, d’apprendre une langue étrangère, de faire de la pâtisserie ou d’être heureux, tout s’apprend. Si tu as eu le courage d’apprendre à rouler à vélo ou d’apprendre une langue, alors tu auras assez de courage pour apprendre à être heureux.

Tout commence en fait par la prise d’une décision. Comme si un jour tu te décidais à apprendre l’italien ou le russe. Tu veux l’apprendre par nécessité (pour ton travail par exemple) ou par envie. Dans les deux cas de figure, tu es motivé. Tu t’inscris à un cours et tu démarres. Plus grande est ton envie, ou plus grande est la nécessité, plus tu t’investis. Il faut dès lors vraiment le vouloir – ou être obligé de le faire – sinon tu n’auras pas assez de motivation pour arriver jusqu’au bout. Si on te propose le job de tes rêves dans un pays étranger et tu n’as que trois mois pour apprendre la langue du pays en question, tu vas le faire. Et tu vas y arriver ! Pourquoi ? Parce que tu es motivé ! Tu veux ou tu dois l’apprendre.

Avec le bonheur c’est exactement la même chose. Pose-toi donc la question : ‘Est-ce que je veux effectivement être heureux ?’ Si la réponse est ‘oui’, tu n’es plus qu’à quelques pas de ton but. Mais les pas en question, tu dois bien entendu encore les faire. Ce n’est pas en rêvant du bonheur que tout à coup une fée de bonheur avec une baguette magique toute scintillante va faire son apparition devant ta porte. Il y a du pain sur la planche. Un travail que seul toi peux faire. Personne ne peut le faire à ta place.

En lire plus dans le livre "Osez être heureux!"

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