La solitude et la connexion (29/07/15)
Si je m’aime, alors je me donne le repos nécessaire et je choisis des expériences qui me donnent un sentiment de bien-être temporaire ou permanent. Je choisis alors, si mon corps me le demande, de renoncer à une invitation, de ne pas participer à une fête, de ne pas aller au restaurant, ou de rentrer chez moi plus tôt et de me donner le sommeil dont j’ai besoin.
Je choisis, si j’en ai envie, de faire une sieste pendant la journée, de me retirer pour me déconnecter de la foule autour de moi et me connecter avec moi-même et mon Moi Supérieur, pour ne pas perdre de vue mon chemin de vie. Je me prends chaque jour un moment de silence, pour me retirer dans ce lieu de paix intérieure, où je suis seule avec l'Univers, Dieu, où je sens que je suis Tout-en-Un, où j’explore la connexion avec l'Infini. Après ce moment indispensable avec Moi, je suis rafraîchie, centrée et prête à retourner dans «le monde» et partager ma paix intérieure.
J’adore ces moments de solitude. Je les aime. Je les crée. J’en ai besoin. Paradoxalement, c’est dans ces moments de « solitude » que je me sens le plus « connectée » ! Je veux être seule avec moi-même. J’adore le silence, ce filet d’amour dans lequel je suis toute seule avec moi-même et avec l'Univers. Un lâcher prise total et s’abandonner à ce qui veut arriver. L’accueillir avec amour et tendresse. Loin de toute tendance à vouloir changer ce qui se passe. En dehors de toute envie de contrôler. En dehors de tout le stress et la planification. En dehors de toute la pression. En dehors de toutes les attentes. Entièrement libre et absorbée par « ce qui est maintenant ».
J’aime aussi le contact. J’adore le partage. J’aime mon partenaire, mes enfants, mes amis, mes voisins et mes clients. Je m’aime dans toutes mes relations. Je prends soin de moi-même dans mes relations. Si je me respecte dans mes relations et si je respecte mes limites, je peux mieux aimer les autres et respecter leurs limites. Si je me retire de la compagnie quand je suis fatiguée et que j’ai besoin de temps pour moi-même, je suis beaucoup plus authentique et pleinement présente dans le contact avec l’autre. Je peux écouter beaucoup plus attentivement les autres, quand j'écoute attentivement mon propre corps, mes intuitions, mes limites. Je peux comprendre leurs besoins, comme je comprends les miens. J’aime tout et tout le monde, parce que j’aime moi-même. L’amour pour les autres et un prolongement de l’amour pour moi. C’est un merveilleux état d’être intérieur.
Commentaires
J'ai bien aimé votre message, je m'y retrouve tout à fait. A part que j'ai de moins envie d'être avec les autres. Je m'ennuie vite en leur compagnie. Je dois faire des efforts pour les écouter et bien souvent ce qu'ils racontent ne m'intéresse pas trop, je trouve que ce qu'ils racontent est "superficiel". Je me réfugie de plus en plus souvent chez moi ou dans la nature. J'ai peur de devenir trop solitaire.
Marie M.tellement vrai....et très bien écrit
seguin lionelmoi j'appelle ça l'equilibre, le bien etre, le bon egoisme dans le sens de bien prendre soin de soi, d'etre a l'ecoute de soi meme et surtout d'agir en consequences pas que le savoir et s'en rendre compte, l'action doit suivre, pour aller vers l'autre apres, il faut des pauses et des replis sur soi, pour se ressourcer aussi et savoir ce pour quoi on est fait, eh oui...le silence est d'or, meme pour les grands bavards!
nadine courtoisMerci de diffuser ce message. Pour moi,le seul travail à faire jusqu'à sa propre mort, est celui-ci, il est exigeant et demande une énergie constante mais avec du courage et de la vraie liberté, c'est possible. Vivre avec conscience apporte douceur et joie et l'Amour a un sens.
martine desbuquoismerci beaucoup pour tous ces textes inspirants, à travers je commence à comprendre mon chemin de vie, encore merci pour toute cette générosité de partage, heureuse d'avoir croisé votre site Marielle
marielle mathieuEnvoyez votre réaction
Vos commentaires sur ce message
Chère Ineke, Je prends conscience de l'impact qu'ont sur moi vos partages lumineux. Je tiens à vous faire part de ma grande gratitude pour votre partage et pour ces textes.
Jamila Bénattou